L’Europe, l’écologie et ma région

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Si aujourd’hui les Français estiment que l’Union européenne est la plus efficace pour gérer les questions publiques environnementales, l’articulation des pouvoirs de cette communauté ou même son histoire restent méconnues !

 

Une Europe durable, depuis quand ?

Tout démarre grâce à l’Acte Unique en 1986, qui instruit pour la première fois des enjeux supranationaux entre les États. Grâce à cet accord, les pays reconnaissent que leurs perspectives futures seront liées à des accords plus larges et à des partenariats avec d’autres Etats plutôt que d’agir seul. Cependant, c’est seulement avec le traité de Maastricht, en 1992, que l’environnement apparait concrètement dans les préoccupations législatives de l’Union européenne.

Parallèlement, en 1987, l’Organisation des États Unis (ONU) avec le rapport Brundtland, se dote du premier concept international en faveur de l’environnement, le développement durable. Ce dernier ouvre une réflexion au travers de trois piliers : l’écologie, le social et l’économie. Chacun étant présenté comme interdépendant, ils ont pour objectif de mettre en valeur la nécessité de penser l’économie au travers des ressources dont la Terre dispose. En ce sens, c’est un premier pas pour promouvoir la nécessité de penser l’écologie comme un enjeu à la fois local et international ! La philosophie de ce rapport est de faire prendre conscience aux États les inégalités avec la nature sur un même plan, et surtout comme une nécessité au bon fonctionnement économique des pays.

Puis, entrée en vigueur le 1er mai 1999, le traité d’Amsterdam est alors profondément influencé par le rapport Brundtland. Il est fait mention dans l’article 2 que le marché commun s’accompagne par la promotion d’« un niveau élevé de protection et d’amélioration de la qualité de l’environnement, et sociale et la solidarité entre les États membres. »

 

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Enfin, des mesures concrètes et surtout une aide financière sont apportées au travers du plan stratégique Horizon 2020 qui organise et planifie les objectifs de l’Union européenne pour les années à venir. Ce grand plan est l’une des priorités de l’Europe pour 2020, dont la visée est de « rendre l’énergie plus sûre, abordable et durable ».

En termes d’écologie, neuf objectifs sont ainsi mis en avant :

 

1. Protéger, conserver et améliorer le capital naturel de l’Union

2. Faire de l’Union une économie efficace dans l’utilisation des ressources, verte, compétitive et à faibles émissions de carbone

3. Protéger les citoyens de l’Union contre les pressions et les risques pour la santé et le bien-être liés à l’environnement

4. Tirer le meilleur profit de la législation de l’Union dans le domaine de l’environnement en améliorant sa mise en œuvre

5. Mieux connaître l’environnement et améliorer la base de connaissances étayant la politique

6. Garantir la réalisation d’investissements appuyant les politiques dans les domaines de l’environnement et du changement climatique tout en prenant compte des coûts environnementaux de toutes les activités sociétales

7. Mieux intégrer la dimension environnementale dans les autres politiques et garantir la cohérence lors de l’élaboration de nouvelles politiques

8. Rendre les villes de l’Union européenne plus durables

9. Aider l’Union à aborder plus efficacement les enjeux environnementaux et climatiques internationaux.

 

 

Et concrètement, chez moi ?

L’ensemble de ces points trouvent concrètement une application par diverses aides apportées par l’Union européenne.

En Meurthe-et-Moselle, la ville de Vandœuvre-lès-Nancy a pu ainsi profiter d’un soutien financier lors de l’élaboration du projet d’EcoQuartier Biancamaria. Ce quartier porte précisément en lui les inspirations développées par la Commission européenne avec un accent mis sur l’écologie au travers de la construction de logements écoresponsables. Grâce au financement de la région, du Grand Nancy et du Fonds Européen pour le Développement Région (FEDER), ce nouveau secteur accueillera aussi bien des logements sociaux que des jardins et parcs. Il en va de même pour le projet de méthanisation à Mirecourt. Ce dispositif, au site de la Ferme du Haut de la Vigne, permettra de collecter les déchets environnement et de les réutiliser afin d’alimenter diverses structures, dont l’hôpital de Ravenel.

D’autres programmes d’aide comme le projet LIFE apportent eux aussi leur soutien. Ce dernier, issue de la Commission européenne permet ainsi de soutenir divers projets innovants allant de subventions à la recherche à des projets actifs dans le Grand Est. Depuis 2014 et la refonte des objectifs européens, 28 projets ayant un impact sur notre territoire ont été mis en place.

Par-delà ces projets, et même si la COP21 a amorcé de nouvelles perspectives en Europe, une grande partie du chemin reste encore à construire. L’engagement européen bien que nécessaire ne peut se soustraire à l’enthousiasme et aux possibilités des actions individuelles. Il s’agit alors d’un effort collectif à réaliser grâce à notre diversité pour nous et les générations futures.

 

 

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Si tu as entre 18 et 30 et que la question écologique t’intéresse, n’hésite pas à te renseigner sur le service Eco-citoyen dont notre association, CRISTEEL, est motrice. Ce sera pour toi l’occasion de t’engager pour l’écologie dans la Grande Région et découvrir ainsi un pays frontalier.

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