Consultations citoyennes sur l'Europe

logo consultations citoyennes 341Le projet des Consultations citoyennes sur l’Europe, féfendu par Emmanuel Macron depuis la campagne présidentielle, concernera l'ensemble des Etats membres de l'UE. Objectif : recueillir les attentes des citoyens européens afin de les intégrer dans le projet de refondation de l'Union.

Source article : Toute l'Europe
Elément phare du programme d'Emmanuel Macron pour l'Europe et promesse de campagne, les Consultations citoyennes ont officiellement été lancées par le gouvernement français, mercredi 14 mars. L'objectif principal du projet : recueillir, à l'occasion de débats organisés partout sur le territoire et de consultations en ligne, le sentiment et les propositions des citoyens européens sur les politiques européennes et l'avenir de l'UE.

Les Consultations citoyennes sur l'Europe en bref

Pourquoi ?
Recueillir les impressions et propositions des citoyens sur l'Europe.

Quand ?
Débats citoyens d'avril à octobre, restitutions en novembre au CESE, puis présentation des contributions lors du Conseil européen de décembre 2018.

Où ?
Partout en France et dans l'ensemble des Etats membres de l'Union européenne.

Comment ?
Par le biais de débats et de consultations en ligne.

Qui ?
L'ensemble de la population, quels que soient l'âge, le genre, la profession ou la provenance géographique, est invitée à participer.
Pour quel résultat ? Une restitution des débats et des contributions lors du Conseil européen de décembre 2018 et leur prise en compte dans le projet de refondation de l'UE.

Lancement
Le Président de la République prendra part à une première consultation citoyenne le 17 avril dans la région Grand Est

En Grand Est 
De nombreuses consultations sont déjà programmées par les collectivités du territoriales, en ligne ou en présentiel, exemple avec la Région Grand Est ou la Ville de Nancy.

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Une ambition formalisée le 26 septembre suivant lors de son intervention à la Sorbonne. M. Macron a alors plaidé pour "remettre les choses dans le bon ordre" et éviter de consulter les citoyens sur un texte qui serait "illisible" et "écrit dans le secret". A la place, le président français a proposé l'organisation d'un débat "ouvert, libre, transparent, européen, pour construire ce projet qui donne enfin un contenu et un enjeu à nos élections européennes de 2019".

26 pays de l'Union européenne, à l'exception logique du Royaume-Uni sur le départ et de la Hongrie qui ne s'est pas encore prononcée, ont favorablement répondu à l'appel de la France. Et si l'organisation des consultations variera d'un Etat membre à l'autre, celles-ci se dérouleront sur une seule et même période - d'avril à octobre 2018 - avec une restitution globale prévue pour le Conseil européen de décembre.

Cette initiative paneuropéenne vise à répondre au "sentiment de déconnexion constaté partout entre Bruxelles et les opinions européennes", or "on ne construit pas l’Europe à l’écart des peuples", explique Nathalie Loiseau, ministre chargée des Affaires européennes. Prenant acte de la progression notable des partis eurosceptiques et antieuropéens ces dernières années, le gouvernement français entend remédier au "mécontentement" et au "découragement" des citoyens qui "se sentent insuffisamment associés aux décisions" qui les concernent. Un contexte propice à la confusion, rendant difficile la définition de "ce que veulent vraiment les Européens".

En France, Touteleurope.eu a été choisi comme site référent pour informer les citoyens sur l'Europe et rendre compte de l'actualité des consultations.

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