De Dresde à Nancy, voici notre nouvelle volontaire !
Depuis le 7 octobre, Elisabeth Glauche a rejoint l'équipe de CRISTEEL pour un volontariat de 9 mois à nos côtés ! Nous lui souhaitons la bienvenue et nous la remercions de l'aide précieuse qu'elle pourra nous apporter dans nos actions de promotion de la citoyenneté européenne et de la mobilité. Découvrez son parcours et ses premières impressions...
"Elli" a 19 ans, elle nous vient de Dresde en Allemagne, et a suivi un cursus scolaire bilingue franco-allemand depuis l'école primaire. Elle s'engage pour l'Europe depuis le lycée ! Au sein de notre équipe, Elli nous sera d'une aide précieuse pour l'animation de nos réseaux sociaux, des actions de promotions de la mobilité et de sensibilisation à l'Europe. Nous espérons lui apporter un enrichissement culturel important et la capacité à travailler dans un environnement binational !
Pourquoi avoir commencé une scolarité franco-allemande dès l'école primaire ?
L'école, que j'avais pu visiter, m'avait bien plu. Grâce aux voyages que j'avait pu faire avec mes parents, j'était déjà intéressée par les langues parce qu'elles permettaient de découvrir d'autres pays, de faire la connaissance d'autres cultures.
Cela fait plusieurs années déjà que tu participes à des actions en faveur de l'Europe. Quel est le sens de cet engagement pour toi ? Comment les jeunes peuvent-ils s'engager très tôt dans une cause comme celle de la cohésion européenne ?
Je me suis intéressée à l'Europe tout d'abord avec les échanges au lycée, puis j'ai développé un intérêt pour la politique en Allemagne et à l'intéranger, donc nécessairement pour l'Union Européenne et ses institutions. J'aime m'engager quand je m'intéresse à quelque chose. J'ai donc participé à un EU-Camp organisé par le bureau de liaison du Parlement européen et le Bundespresseamt (Office fédéral de la presse) avec d'autres élèves de toute l'Allemagne. Puis je me suis rapproché du centre EUROPE DIRECT de Dresde, j'ai préparé quelques posts pour leur compte Instagram. J'ai aussi organisé le passage d'une exposition sur les élections européenne dans mon lycée. Entre autre anecdote, j'ai chanté avec la chorale lors du passage du Président Emmanuel Macron pour la fête de l'Europe.
Je pense qu'il est important de s'informer dès le plus jeune âge, il y plein de plateformes que l'on peut utiliser pour prendre part à des projets. On peut commencer par s'engager beaucoup autour de chez soi car il y a toujours des institutions, des organisations ou leur représentant sur place, ou encore dans le cadre scolaire.
En Allemagne, beaucoup de jeune partent à la découverte du monde comme toi juste après le lycée. Que dirais-tu aux français pour les encourager à faire de même ?
Il faut profiter d'être jeunes et des possibilité que l'on a aujourd'hui, car nous avons beaucoup d'options que n'avaient pas nos parents. Il faut mettre à profit ces expériences enrichissantes, profiter des programmes qui existent. C'est peut-être encore plus facile en Allemagne car nous avons beaucoup d'options dont plusieurs financées par l'Etat. Et puis, c'est bien pour un CV, pour tester l'intérêt que l'on a pour une thématique, par exemple les sciences politiques dans mon cas. Tous les parents et adultes dans mon entourage nous encouragent et nous soutiennent quel que soit notre projet. Un dernier conseil : pour bien choisir son projet, il faut savoir ce qui est important pour soi. Pour moi la proximité géographique avec ma famille était un critère essentiel.
Qu'est-ce qui va te manquer le plus de l'Allemagne pendant ton volontariat, et à l'inverse, quelles sont les choses dont tu vas pouvoir profiter en France ?
J'ai besoin de me sentir proche de ma famille, de mes amis. Mon quartier et ma ville me manque, il y a l'expérience d'une perte de repères. C'est pourquoi j'essaie de m'organiser pour rendre visite à ma famille et rencontrer de nouvelles personnes à Nancy.
Je suis déjà allé en France à de nombreuses reprises pour des vacances ou des échanges scolaires, donc je profite peut-être moins de la joie de la découverte, mais je pense que cette expérience va m'apporter plus d'indépendance et une amélioration de mon français.
Le volontariat européen te donne la possibilité de réaliser un projet personnel. Peux-tu nous révéler qu'elle est ton idée ?
En 2025, la ville allemande de Chemnitz sera Capitale Culturelle Européenne. C'est à 1h de chez moi et la moitié de ma famille vient de là. J'aimerai utiliser cette opportunité pour faire connaître les capitales culturelles européennes et changer l'image clichée de la ville (émeutes de 2018, population vieillissante et d'extrême droite...). Mon idée est d'entrer en contact avec les organisateurs, de parler avec des personnes engagées de la ville, de faire des interviews, et de diffuser tout cela sur les réseaux sociaux et lors d'un événement que je pourrait proposer par exemple au Goethe Institut.